Carpe Noctem
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Carpe Noctem

Ce sont nos choix, Harry, qui montrent ce que nous sommes vraiment, beaucoup plus que nos aptitudes. | Année jouée; 7ème année de HP.
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

 

 Skirmish & other # Amycus C.

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
April Stanford
Hey you! Where is my crown?
April Stanford


• SEXE : Féminin • MESSAGES : 51
• DEPUIS QUAND J'SUIS LA ? : 09/08/2009
• AGE : 31
• LOCALISATION : Salle commune
• HUMEUR : Serieuse

• VERITASERUM •
• ASSOCIATIONS&ORGANISATIONS:
• FONCTION(s)|ATTRIBUTS:
• CAMP:

Skirmish & other # Amycus C. Empty
MessageSujet: Skirmish & other # Amycus C.   Skirmish & other # Amycus C. EmptyJeu 20 Aoû - 13:37

April sentit céder l'insecte sous sa sandale de cuir ciré. Dégueulasse. Un rictus écoeuré s'était accroché aux commissures de ses lèvres, alors que ses sourcils s'était froncés sur un regard dur et peu avenant. Elle détestait les blattes, et encore plus lorsque celles-ci s'évertuaient à vouloir joyeusement grimper sur sa jambe. D'un geste nonchalant, elle replaça ses boucles de cheveux emmêlés derrière son épaule, et reporta son attention distraite vers les nervures du sol. Il avait fait chaud, cet été. Et, même alors que les jours se raccourcissaient, Septembre était encore bercé par une chaleur douce. La Vert et Argent profitait des derniers rayons de soleil de la journée, un livre de sorts à la main, afin d'étudier sous toutes les coutures les différentes propositions qu'offrait le bouquin scolaire. April n'était pas de ces personnes solitaires néanmoins, elle savait apprécier le silence des heures passées le nez dans une lecture. Surtout si elle se révélait bénéfique. Car, à l'instar de sa propre réussite, être la première dans tout ce qu'elle entreprenait était l'une des seules choses à laquelle elle s'intéressait véritablement. Après tout, elle n'avait rien de plus intéressant à faire. Les conversations de ses camarades étaient manifestement insipides, et la Serpentard n'y prêtait qu'une oreille distraite. Ce n'était pas comme si les commérages avaient une réelle importance, et elle savait parfaitement que la plupart des étudiants essayaient de camoufler leur peur dans des conversations typiques aux adolescents. Elle comprenait, bien sûr, que les changements administratifs qui s'étaient opérés au début de l'année avait de quoi en perturber plus d'un. De plus, la nomination de certains professeurs s'avéraient être plus que douteuses.
Les Carrow, par exemple. Le père d'April travaillait depuis assez longtemps à la Gazette du Sorcier pour lui rapporter tous les noms que le ministère passait au crible afin de mettre le plus possible de partisans de Voldemort au trou. Il lui semblait que ce nom était revenu une ou deux fois dans les conversations. Et puis, le type qui enseignait désormais la Défence contre les forces du Mal ne cachait pas réellement ses penchants. Il y avait des personnages tendancieux, avec lesquels on ne savait jamais sur quel pied danser, mais lui semblait afficher ses idéaux sur son front à l'encre indélébile. Cependant, April en venait à se demander ce qu'il pouvait bien foutre dans un endroit pareil. C'était bien simple. Il ne s'accordait pas au décors. Elle en avait vu des hommes qui se prétendaient être de bons professeurs, comme ce Lockhart en première année ou Fol Oeil en troisième. Mais Carrow avait quand même eut la charmante idée de rebaptiser son cours "l'Art de la Magie Noire". Il dépassait avec brio tout les phénomènes de foire qu'elle avait vu défiler les uns après les autres. Comme la plupart des autres nouveaux enseignants, d'ailleurs.

Le constat délétère fit derechef froncer les sourcils de la jeune fille. Elle brisa une brindille sèche coincée entre son pouce et son indexe, les doigts de son autre main frappant frénétiquement une mélopée contrariée contre le papier fragile de l'ouvrage. Elle soupira. Son nez se retroussa, et une petite ride apparut entre ses deux sourcils. Une fumée âcre embaumait l'atmosphère. Il était dix-huit heures passées. C'était probable que les elfes de maisons aient commencé à préparer le souper. April avait toujours adoré ce qu'ils faisaient. Leur cuisine était plutôt raffinée, jamais semblable et proposait un choix plus que varié. Mais cette année, le changement s'était étiré jusqu'à eux. Les plats devenaient fades, sans saveur particulière, et la Serpentard ne s'était pas privé d'aller leur en faire la remarque. C'était leur travail, après tout. Ils n'avaient que ça à faire de leur journée, autant le faire correctement. Peut-être était-ce leur manière à eux de s'opposer aux nouvelles directives. Eh bien, dans tous les cas, c'était la pire de toute leur idée. Si idée il y avait, toute foi.
Avec un reniflement dédaigneux, April tourna la page. L'engourdissement qui l'étouffait contrastait étonnamment avec la clarté de son esprit. Il y avait des jours comme ça. Nerveusement, elle posa son regard sur les trois sortilèges exposés. Ce n'était pas ce bruit de fond, incessant et étouffé par les murs du château, mais quelque chose n'allait pas. Se mordillant la lèvre inférieure, ses jambes croisées sur le sol dur et sec, un détail perturbait sa conscience troublée. Les pages manquantes ne l'avaient pas plus affectées que ça. Alors, quoi ? La question ricochait quelques secondes dans les interstices de son esprit, avant que, d'un mouvement rapide de la tête, elle n'éfface le tourment inopiné. Ridicule. Epoussetant sa jupe, elle balaya le parc d'un regard circulaire. Quelques groupes d'élèves s'étaient formés, sous l'ombre d'un arbre ou aux abords du lac Noir, empreint à des conversations qui, semblait-il, étaient passionnantes, au vu de l'énergie qu'ils y mettaient afin de contredire et approuver. La sensation insidieuse broyait toujours son estomac dans un étau angoissé. Non, décidément, il lui était impossible de se concentrer dans un endroit pareil. D'un bond, elle se releva, secoua avec force les pans de sa cape dont le tissu avait accroché quelques herbes et saletés, rejeta son abondante chevelure en arrière, puis referma le livre d'un coup sec, s'attendant peut-être à ce que ce geste brusque gomme l'affreuse impression qui lui aurait presque donné la nausée. Elle cilla légèrement, battant des cils pour retrouver sa contenance sage quoique pédante puis, après avoir vérifié qu'elle ne laissait rien trainer derrière elle, entreprit de retrouver la porte du château avec l'intention de se rendre à la bibliothèque. L'ouvrage coincé entre son avant bras et son abdomen, elle avançait par petites foulées, jusqu'à ce qu'une silhouette étrangement familière attire son regard.
Cela ne faisait que quelques jours que les cours avaient débutés, et si April oubliait un peu facilement les noms et les têtes des nouveaux enseignants, il était impossible d'effacer de sa mémoire une démarche aussi altière et suffisante, ainsi que ce visage aux traits fermés. Carrow mâle. Les sentiments ambivalent qu'elle éprouvait à la vue de Sir passaient d'une admiration pernicieuse à la peur amalgamée à une certaine affliction quant aux nouvelles méthodes d'enseignement. Ce type était passablement fou. Et pourtant... pourtant.
Se détournant de la porte qu'elle s'apprêtait à franchir, April hésita quelques secondes avant de restreindre l'espace qui la séparait du professeur - merde alors, ce qualificatif était tellement déplacé lorsque qu'on le regardait.

«-Eh ! Pardon. »

Pendant quelques millièmes de secondes, La Vert et Argent songea à faire volte face. Mais qu'est-ce qui lui était passé par la tête bon dieu ? Une légère teinte rosé avait fleurit sur ses joues, alors qu'elle fronçait les sourcils d'un air dubitatif. Ce n'était pas croyable.
Revenir en haut Aller en bas
Amycus Carrow
    Your life is just a fuckin' choice.

Amycus Carrow


• SEXE : Masculin • MESSAGES : 138
• DEPUIS QUAND J'SUIS LA ? : 15/08/2009
• AGE : 53
• LOCALISATION : Poudlard, Ministère, Poudlard, Ministère..
• HUMEUR : Posée.

• VERITASERUM •
• ASSOCIATIONS&ORGANISATIONS: Mangemort Mangemort
• FONCTION(s)|ATTRIBUTS: Professeur & Employé au Ministère.
• CAMP: Seigneur des Ténèbres.

Skirmish & other # Amycus C. Empty
MessageSujet: Re: Skirmish & other # Amycus C.   Skirmish & other # Amycus C. EmptyLun 5 Oct - 19:49

McCormack était un abruti de première classe. C’était dit.

Le respect d’Amycus était une chose aussi prisée qu’incompréhensible. Oh, bien sûr, il n’était pas foncièrement conseillé d’être son ami – la définition même de ce mot semblait totalement échapper au professeur qui savait illustrer les adages à l’aide exclusive de son existence (et pour le coup, je vous laisse deviner duquel il s’agit). Néanmoins, être dans ses bonnes grâces et donc esquiver d’une manière radicale son mépris et ses fantasmes morbides restait le meilleur moyen de se laisser vivre sur un long fleuve tranquille, particulièrement lorsqu’on étudiait / travaillait en permanence à quelques mètres de lui. Le paradoxe, c’est que sa tolérance ou a contrario sa condescendance n’étaient pas exclusivement réservés aux Death Eater pour le premier cas et aux Sangs de bourbe pour le second. Son seul véritable ami était un chien à la botte de l’Ordre (qu’il se ferait un plaisir de démanteler à la première occasion) quand le Seigneur des Ténèbres en venait à lui jeter moult Doloris pour calmer ses ardeurs adolescentes. McCormack n’était pas un Sang Pur et ne semblait pas adhérer à leurs idéaux – une foutue erreur de la nature, en somme. Mais il restait le professeur pour qui Amycus nourrissait le plus de curiosité et par-là même d’intérêt.

- Je crois qu’il est dans le parc. avait négligemment répondu Alecto à ses questions nerveuses et intempestives. Et son ‘pourquoi’ de toute façon désintéressé n’obtint aucuns réponses : son frère aîné avait déjà disparu derrière la lourde porte de la Grande Salle où elle était de surveillance – les résultats des élèves baissaient, ces derniers temps ; ils avaient donc jugés indispensables de renforcer l’encadrement des étudiants lors des devoirs. De toute façon, personne n’ignorait pourquoi la Magie Noire et les Duels se cherchaient en permanence : entre provocations et piques acérées, ils prenaient plaisir à se défouler l’un sur l’autre à chaque occasion, opposant deux manières bien particulières de défendre un point de vue.

Le parc était sensiblement vide, aussi Amycus pensa sa chasse à l’homme aisée. Mais sa patience était sélective, et, déjà, il se laissait de ce jeu infantile – il ignorerait toujours que le puéril de la situation allait bien plus loin que ce cache-cache improvisé : derrière les fenêtres de ses appartements, McCormack l’observait tourner en rond à sa poursuite avec satisfaction. Réprimant un soupir à fendre l’âme et une frustration éphémère, il s’apprêtait à tourner les talons en laissant glisser son regard sur les débris abandonnés d’une cabane carbonisée lorsqu’une voix féminine le prit de vitesse. Baissant les yeux dans sa direction, le brun cilla, imperturbable. Le destin avait toujours su jouer en sa faveur, et alors que déjà il n’avait pas commencé à émettre l’idée de pouvoir songer à ce qu’il allait pouvoir faire maintenant, elle lui présentait sous le nez une occasion non-négligeable d’effacer cette défaite inopinée, dont la ridicule importance disparaissait au décompte des tâches de rousseur de la jeune fille.

- Stanford. salua-t-il joyeusement – disons que sa voix semblait moins placide qu’à l’accoutumée et que le coin de ses lèvres était arqué en un sourire sibyllin. Sourire qui sembla d’ailleurs se crisper instinctivement tandis que ses yeux experts s’abandonnaient sur la tenue de la jeune fille. L’uniforme règlementaire de Poudlard ne gênait pas vraiment la fibre maniaque qui sommeillait en lui. Ce qui avait tendance à le froisser, par contre, était le mauvais goût constant des élèves lorsqu’on leur laissait la moindre occasion de s’exprimer.
- Évitez ce genre d’accoutrement, à l’avenir. Mettez une robe, une jupe, je sais pas. lâcha-t-il, nonchalant, sans véritablement cacher son ennui. April était une Serpentard pour qui il nourrissait un certain amusement. Elle n’était pas la seule à rougir en lui parlant ou à le regarder de manière, disons, particulière lorsqu’il donnait cours ; loin de là, même. Les adolescentes étaient stupides, et fantasmaient beaucoup trop pour leur propre bien, d’ailleurs. Mais celle-ci avait un petit quelque chose qui, loin de l’agacer, savait le faire relativiser. Alors, être ainsi déçu par elle l’atteignait particulièrement – pas intensément, non, mais inhabituellement, plutôt.
- Et des talons hauts. J’aime les talons hauts. rajouta-t-il en reprenant un sourire serein et naturellement condescendant. Donner des conseils – non, des ordres – aux origines superflues ne le dérangeait pas le moins du Monde. Amycus était direct, voire indiscret, et beaucoup trop léger pour son propre bien. Les préjudices que cela sous-entendait en présence de ses compatriotes lilas mauve pastel étaient énormes. En compagnie des élèves, néanmoins, cela restait plutôt facile. Et totalement gratuit, oui, mais il s’assumait plutôt bien.
Revenir en haut Aller en bas
 
Skirmish & other # Amycus C.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Amycus Carrow
» Hey you, now you have to go [Amycus Clover]
» Amycus .& Throw me round and down before I fall -

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Carpe Noctem :: BIENVENUE A POUDLARD :: L'extérieur de Poudlard. :: Le parc-
Sauter vers: